| Date de construction |
S. XV |
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Description |
Le plan original de la façade, dessiné par Erwin von Steinbach, comportait deux étages seulement et deux tours. C'est à sa mort, en 1318, que les plans furent changés.
À l'origine, les deux tours avaient la même taille (66 m) et dépassaient la façade comprise entre elles, comme celles de la cathédrale Notre-Dame de Paris – (à ce moment, la façade de la cathédrale de Strasbourg avait une silhouette identique à celle de Paris et était même plus petite de trois mètres), avant que l'espace compris entre ces tours ne soit comblé par la mise en place du beffroi. Ce n'est qu'après ce comblement que l'on construisit le clocher sur la tour nord (34 m + 66 m = 100 m), et la flèche sur ce dernier (42 m + 34 m + 66 m = 142 m – image27).
Le beffroi qui abrite 10 cloches sur 16 est situé au-dessus de la galerie des apôtres. Il ne figurait pas sur le plan original. Il a été conçu et réalisé par les maîtres d'œuvre Michel de Fribourg et Claus de Lohr entre 1365 et 1383.
Avec ses 142,11 mètres, après avoir été l'édifice le plus haut du monde de 1647 à 1874, elle est actuellement la deuxième plus haute cathédrale de France après celle de Rouen
Terminée en 1439, la flèche de la tour nord culmine à 142,11 mètres au-dessus du sol, et c'est la plus haute flèche construite au Moyen Âge qui ait subsisté jusqu'à nos jours. La cathédrale de Strasbourg est une des seules grandes cathédrales de France dont la tour est dotée d'une flèche, typique de l'architecture germanique.
Sur la plate-forme (à 66 m. d'hauteur) se trouve un refuge abritant notamment un mécanisme d'horloge et quelques pièces de la cathédrale exposées.
(Informations extraites de Wikipédia)
Il faut rémarquer que le beffroi (le lieu où se trouve la sonnerie de cloches) n'est pas la flèche mais la partie centrale du troisième étage de la façade. |
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Cloches |
Un des trésors de la cathédrale est inaccessible au public. Il s’agit de la somptueuse sonnerie de cloches, la troisième de France, considérée par de nombreux experts campanologues comme l’une des plus parfaites en Europe. Le grand bourdon (appelé en allemand Totenglocke, la cloche des morts) est coulé en 1427 par maître Hans Gremp de Strasbourg. Pesant près de 180 quintaux germaniques (soit environ 8 800 kilogrammes) et d’un diamètre de 2,20 m, le bourdon sonne en la bémol 2 et est classé monument historique depuis le 30 décembre 1982 à titre d’objet.
Entre 1975 et 1977, sept nouvelles cloches sont coulées à Heidelberg sur les indications du chanoine Jean Ringue, l’expert campanologue du diocèse de Strasbourg, dans des profils ultra lourds correspondant au profil du grand bourdon31.
Accordées parfaitement, tant entre elles qu’avec le grand bourdon, les nouvelles cloches sonnent en si bémol 2, ré bémol 3, mi bémol 3, fa 3, la bémol 3, si bémol 3 et do 4. En 1987, une nouvelle cloche, coulée à Karlsruhe, est installée au beffroi, sonnant en sol bémol 3. En 1993, une petite cloche la bémol 4, également coulée à Karlsruhe, est montée dans la tour de croisée, dite tour de Gustave Klotz, bientôt rejointe par une cloche mi bémol 4, coulée à Karlsruhe en 2004. La cloche mi bémol 3 s’est fêlée au printemps 2006 et a été refondue à Strasbourg par le fondeur André Voegele de Strasbourg-Kœnigshoffen la même année et pèse 1 550 kg.
Le beffroi abrite encore une autre cloche de volée, la Torglocke, aujourd’hui appelée Zehnerglock (cloche de dix heures). Coulée en 1786 par Matthieu Edel, pesant 2 450 kilogrammes pour un diamètre de 1,58 m, elle sonnait matin et soir l’ouverture et la fermeture des portes de la ville et le couvre-feu. De nos jours, cette tradition est perpétuée quotidiennement à vingt-deux heures. Elle ne doit en aucun cas être confondue avec l’usage du Grüselhorn, corne (instrument de musique) sonnée tous les soirs du haut de la cathédrale jusqu’en 1790, pour inviter les Juifs à quitter la cité, dans laquelle il leur était interdit de demeurer après la fermeture des portes. Elle sonne en Si2 et ne sonne avec d'autres cloches de la cathédrale que pour la messe du soir du mercredi des cendres, le 2 novembre (jours des défunts) et lors des grands deuils. Pour des raisons d'harmonie, elle n'est jamais intégrée au plenum des 12 autres cloches.
À côté de cet extraordinaire ensemble de cloches de volée, la cathédrale possède également quatre cloches à usage d’horloge placées dans l'octogone de la tour, coulées en 1595, 1692 et 1787 et visibles depuis le parvis de la cathédrale.
La « sonnerie pour la France »33 (cloches lab 2 - réb 3 - mib 3 - fa 3 - lab 3) de la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, est un chef d’œuvre de l’art campanaire, une « gerbe de sons », fruit du travail du chanoine Jean Ringue, (1922-2009), l’ancien campanologue du diocèse de Strasbourg.
(Informations extraites de Wikipédia) |
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Visites aux clochers |
Il est possible de monter à la plate-forme qu'on peur trouver entre la tour inachévée et celle avec la flèche. La montée arrive jusqu'aux 66 m. (330 marches) |
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AuteurBUIGUES METOLA, Marcos (05-12-2012) |
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